Le Syndicat des Oléiculteurs de l’Ardèche Méridionale SOAM

Le syndicat des oléiculteurs de l’Ardèche Méridionale a pour objectifs:

  • Le développement de l’oléiculture,
  • La défenses des intérêts professionnels des oléiculteurs,
  • La recherche de moyens propres à améliorer la culture de l’olivier et la vente de l’olive et de l’huile d’olive,
  • L’organisation de la filière oléicole du sud de l’Ardèche (approvisionnement en plants d’olivier etc…),
  • D’être l’interlocuteur privilégié des pouvoirs publics et des collectivités locales dans l’étude de toutes questions ayant trait à la production, la transformation et la commercialisation de l’olive,
  • L’information et la formation des oléiculteurs.

Un peu d’histoire

Répertorié en 1920 par Monsieur Ruby, les oliviers d’Ardèche implantés sur le sud du département, souvent en terrasses sur les collines sèches ,se répartissent en plus de 30 variétés pour la plupart autochtones: Rougette, Ubac, Béchude, Négrette…

En 1939, on pouvait compter plus de 438 000 oliviers en production et 35 moulins . La désertification de nos campagne et le gel de 1956 ont eu raison de notre activité. On ne compte plus que 25 00 oliviers en 1988 et 2 moulins.

Le syndicat a été créé en 1995 au moment où le département de l’Ardèche renouait avec la tradition oléicole grâce au plan de relance rénovation oléicole européen. Les plans de nos variétés ont commencé d’être multipliés et le syndicat a apporté une aide précieuse à ceux qui voulaient se lancer ou se relancer dans la plantation d’arbres, des conseils techniques pour la plantation, la taille, la récolte, etc…

En 1999, le syndicat s’est également lancé dans un programme pour la reconnaissance du terroir local et a répertorié pas moins de 30 variétés d’oliviers endémiques. Dans le même temps notre ambition de relancer la filière a consisté en deux tentatives de création d’AOP centrés sur nos variété traditionnelles, mais le grand nombre de variétés a gêné une telle reconnaissance (qui met en avant d’habitude une ou deux variétés). Ce travail a permis de mettre en valeur le grand potentiel organoleptique et qualitatif (composition chimique des huiles issues de nos variétés anciennes). De même, l’intérêt paysager: entretien de notre territoire a été relevé.

Malheureusement trop peu d’oliveraie étaient encore en production pour permettre l’élaboration d’huiles clairement tracées (au niveau de la variété) malgré un bond qua.litatif de la production et l’ouverture d’une de de nouveaux moulins, ces projets n’ont pas encore débouché.

Depuis, le vieillissement des exploitants, la diminution des aides matérielles et humaines, la décision de professionnels de tenter leur chance sur d’autres voies (plantation haute densité, plantation massive de variétés non ardéchoises) n’ont pas permis d’évolution notoire de notre production et de son image. Depuis 2017 notre syndicat à l’occasion d’un renouvellement de sa direction, a décidé de reprendre cette démarche épaulé par la chambre d’agriculture de l’ardèche. Les informations dont nous disposons aujourd’hui, et ce malgré des recherches fructueuses dans les archives (syndicat et chambre) sont insuffisantes:

* que sont devenues les parcelle plantées?

* où sont localisés les anciennes parcelle à rénover?

* quelles surfaces représente réellement l’olivier en Ardèche (seuls 250 ha sont déclarés)

* quels en sont les propriétaires

* quelles sont les variétés encore présentes